La Rigole d'Hilvern
La rigole d’Hilvern est un énorme bief en dérivation de l’Oust. Elle serpente sur plus de 60 kilomètres entre Bosméléac sur la commune d’Allineuc (22) et Hilvern sur la commune de Saint-Gonnéry (56). Elle avait pour objet en effet d’amener l’eau du barrage de Bosméléac dans le canal de Nantes à Brest à l’endroit où le canal fait la jonction entre les vallées de l’Oust et du Blavet. A cet endroit, le canal a été creusé artificiellement sur le relief qui sépare le bassin de Rohan de celui de Pontivy, il faut donc un apport d’eau pour faire fonctionner les nombreuses écluses qui permettent le passage des bateaux d’une vallée à l’autre. La rigole devait amener cette eau.
Pour cela, à Bosméléac, un barrage fut construit créant un réservoir d’une superficie de 74 hectares pour une contenance d’environ trois millions de mètres cubes d’eau. Il fallait en effet une réserve d’eau conséquente pour les mois d’été au cours desquels le canal risquait de connaître des difficultés de fonctionnement.
La rigole a été creusée entre 1835 et 1838. Elle devait suivre parfaitement les courbes de niveau du terrain : en effet entre Bosméléac et Hilvern il n’existe que 20 mètres à peine de dénivelé (exactement 19,73 mètres). La rigole ayant 64 kilomètres de long, cela fait moins de 3 millimètres de dénivellation par mètre de rigole : il n’y a donc pas droit à la moindre erreur si l’on veut que l’eau circule !
En fait, ce n’est pas le tracé qui pose problème (il a été parfaitement calculé par les ingénieurs de l’époque), mais l’étanchéité et cela depuis le début. Quand, en 1836, « on entreprit de lâcher l’eau dans la rigole pour juger le travail réalisé et son efficacité », il fallut déchanter : « toute l’eau déferla dans la vallée à travers champs avec les conséquences que l’on peut imaginer… » !
Le creusement en fait n’a duré que deux ans (1835-1836). A cause des fuites, « les entrepreneurs ne seront libérés de leurs obligations qu’en 1838 » et, de 1838 à 1844, « de nouveaux travaux sont encore nécessaires pour colmater les fuites
Voilà l'histoire je l'ai trouvé sur Internet , quand au parcours il fait actuellement 65 Km , le départ au barrage de Bosméliac chemin très roulant ,moins bon est sur la fin du parcours avant d'arriver au Canal de Nantes à Brest
Pour cela, à Bosméléac, un barrage fut construit créant un réservoir d’une superficie de 74 hectares pour une contenance d’environ trois millions de mètres cubes d’eau. Il fallait en effet une réserve d’eau conséquente pour les mois d’été au cours desquels le canal risquait de connaître des difficultés de fonctionnement.
La rigole a été creusée entre 1835 et 1838. Elle devait suivre parfaitement les courbes de niveau du terrain : en effet entre Bosméléac et Hilvern il n’existe que 20 mètres à peine de dénivelé (exactement 19,73 mètres). La rigole ayant 64 kilomètres de long, cela fait moins de 3 millimètres de dénivellation par mètre de rigole : il n’y a donc pas droit à la moindre erreur si l’on veut que l’eau circule !
En fait, ce n’est pas le tracé qui pose problème (il a été parfaitement calculé par les ingénieurs de l’époque), mais l’étanchéité et cela depuis le début. Quand, en 1836, « on entreprit de lâcher l’eau dans la rigole pour juger le travail réalisé et son efficacité », il fallut déchanter : « toute l’eau déferla dans la vallée à travers champs avec les conséquences que l’on peut imaginer… » !
Le creusement en fait n’a duré que deux ans (1835-1836). A cause des fuites, « les entrepreneurs ne seront libérés de leurs obligations qu’en 1838 » et, de 1838 à 1844, « de nouveaux travaux sont encore nécessaires pour colmater les fuites
Voilà l'histoire je l'ai trouvé sur Internet , quand au parcours il fait actuellement 65 Km , le départ au barrage de Bosméliac chemin très roulant ,moins bon est sur la fin du parcours avant d'arriver au Canal de Nantes à Brest
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